Canal du Midi : et au milieu coule un vignoble
Promenade fluviale la plus courue d’Europe, le Canal du Midi classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco, symbolise l’art de vivre à la française, déroulant ses courbes d’eau sinueuses sous l’ombre des platanes, au milieu du vignoble languedocien. Plus de 350 ans après sa construction, ce canal aux vocations diverses célèbre le génie de son inventeur, Pierre-Paul Riquet.
328 ouvrages d’art égrainés au fil de l’eau :
99 écluses de Toulouse à Agde, 7 ponts-canaux permettant de franchir des cours d’eau, 126 ponts, des aqueducs, des épanchoirs, des déversoirs, etc. Achevé en 1681 après 14 ans de travaux, le rêve de Pierre-Paul Riquet d’un canal permettant de relier l’Atlantique à la Méditerranée pour faciliter le transport des marchandises, mérite bien son inscription, en 1996, au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Né à Béziers en 1609, ce fermier général des Gabelles en Languedoc, Roussillon et Cerdagne, convainc Colbert, Ministre des finances de Louis XIV, de capter les eaux des torrents de la Montagne Noire pour les amener au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du canal. Une prouesse technique qui amena son inventeur à soulever d’autres montagnes pour donner vie à cette voie d’eau ponctuée d’ouvrages remarquables : parmi eux, le pont-canal de la Répudre à Paraza, l’épanchoir de la Redorte, le port du Somail, le tunnel du Malpas, l’écluse ronde d’Agde, ou les neuf écluses de Fonseranes à Béziers, qui permettent de franchir un dénivelé de 25 mètres grâce à un appareillage d’écluses sur 315 mètres.
328 ouvrages d’art égrainés au fil de l’eau :
99 écluses de Toulouse à Agde, 7 ponts-canaux permettant de franchir des cours d’eau, 126 ponts, des aqueducs, des épanchoirs, des déversoirs, etc. Achevé en 1681 après 14 ans de travaux, le rêve de Pierre-Paul Riquet d’un canal permettant de relier l’Atlantique à la Méditerranée pour faciliter le transport des marchandises, mérite bien son inscription, en 1996, au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Né à Béziers en 1609, ce fermier général des Gabelles en Languedoc, Roussillon et Cerdagne, convainc Colbert, Ministre des finances de Louis XIV, de capter les eaux des torrents de la Montagne Noire pour les amener au seuil de Naurouze, le point le plus élevé du canal. Une prouesse technique qui amena son inventeur à soulever d’autres montagnes pour donner vie à cette voie d’eau ponctuée d’ouvrages remarquables : parmi eux, le pont-canal de la Répudre à Paraza, l’épanchoir de la Redorte, le port du Somail, le tunnel du Malpas, l’écluse ronde d’Agde, ou les neuf écluses de Fonseranes à Béziers, qui permettent de franchir un dénivelé de 25 mètres grâce à un appareillage d’écluses sur 315 mètres.
Le chantier du Canal du Midi durera de 1666 à 1681
Il permettra de rallier Sète à Toulouse en quatre jours et l’Atlantique en moins de dix, grâce à la construction d’autres canaux, comme le Canal Latéral à la Garonne jusqu’à l’océan et Bordeaux.
Dès son inauguration, le Canal du Midi servira l’expansion économique du royaume, en permettant l’acheminement par voie d’eau des matières premières comme le blé, le vin, la soie, le sel. A partir du XIXe siècle, le Canal du Midi va souffrir de la concurrence du chemin de fer. Le transport de frêt est arrêté en 1989, laissant place à la plaisance, mais la voie d’eau sillonne toujours le vignoble languedocien, traversant les AOC Languedoc, Saint-Chinian, Minervois, Cabardès ou Malepère. On peut y accéder depuis la voie d’eau, grâce à des pontons donnant accès aux domaines vinicoles implantés le long de son tracé.